Voyager, s’évader, découvrir de nouveaux horizons… Une façon de faire que nous aimons tellement. Mais en 2023 c’est relativement difficile de se passer d’une peu de technologie en voyage.
Que ce soit pour le GPS, pour trouver des infos, voire les horaires de musée, chercher des spotnight, faire vivre ses réseaux sociaux ou simplement donner des nouvelles à ses proches. La technologie nous suit en voyage. Étant de la vieille école, j’ai toujours préféré des cartes papiers à l’utilisation de smartphone lorsque j’organise des sorties montagne. Depuis que nous voyageons avec ArnO’, la donne a légèrement changé.



Sans être véritablement un influenceur, un youtubeur ou autre, le simple fait d’alimenter la page FB d’Arno, l’Instagram ou le blog que vous lisez en ce moment demande d’emporter en soute quelques ustensiles hi-tech.



Une caméra d’action, un appareil photo, un ordi pour traiter les photos et écrire, un smartphone pour mettre en ligne ou juste s’orienter à l’étranger. Ce matériel prend de la place, il faut optimiser car ArnO n’est pas très grand.





Et pour rester connecté ?
Nous profitons tous les deux (Sophie et moi) d’un pack internet dans notre forfait téléphone largement suffisant quand nous sommes en France. Pour les enfants, qui surfent un peu sur une tablette durant les voyages, nous avons aussi un petit routeur Nomade 4G. Pour les fois ou nous sommes à l’étranger, nous avons tous deux dans notre forfait une conso limite en itinérance sans surcout de communication. C’est 10Go par mois sur mon forfait Crédit-Mutuel Mobile et 25Go par mois sur le forfait Free de Sophie. Ce « capital » est utilisable en UE. A savoir, depuis le 15 juin 2017, l’itinérance aux tarifs nationaux s’applique dans l’Union européenne et dans les DOM. Cela signifie que vous pouvez utiliser votre mobile normalement depuis ces destinations sans être surtaxé, mais souvent avec un volume limité par le contrat. Depuis le Brexit, la donne n’a pas encore changé pour l’Angleterre. La fin de l’itinérance là-bas est tout de même annoncée dans quelques mois, mais sans date concrète à ce jour.
Ayant déjà un peu voyagé dans différents pays, il était souvent plus confortable d’acheter des cartes SIM prépayées dans le pays que nous visitions pour alimenter le routeur nomade.





Cela permet de profiter d’un réseau souvent meilleur que celui utilisé en itinérance. Car, sauf si vous êtes chez Orange ou chez Bouygues (et dans ce cas vous profitez d’une roaming sur un réseau fort), en étant chez les lowcost de la téléphonie, votre roaming se fera aussi sur un réseau low cost avec lesquels ils ont un accord.
Voici une série de cartes (SFR/RED, Free Orange Europe, Orange Afrique) qui rappellent ce que veut dire concrètement l’Europe de la télécommunication, car même si l’Angleterre ne fait plus partie de l’Europe administrative elle est encore (pour le moment) considérée comme européenne.




Et tu fais quoi de tous ces datas ?
Et bien mine de rien… ça part très vite. Nous n’avons pas de GPS dans le véhicule, du coup, notre téléphone nous sert sur une grosse partie de la journée à nous orienter. Mais avant de lancer l’assistant de guidage, il faut savoir où l’on va. De nombreuses minutes de recherche quotidienne servent à cela. Lieux de visite, coin pour randonner, endroit isolé pour le pique nique, plage isolée, paysage idyllique reculé… Il arrive souvent que nous prenions une direction parce que nous avions trouvé le point de chute en fouillant un peu sur l’internet mondial.
Pour les points de chute et les spotnight, c’est pareil. Nous les recherchons sur le net. Soit avec des applications comme Park4night comme évoqué plus haut, soit avec une simple carte IGN ou une vue satellite Maps. Mais avant de trouver le bons coins il y a, là aussi, de longues minutes de recherche, et ce tous les jours.
En balade en forêt ou en ville, nous restons connectés sur des appli comme Openrunner pour enregistrer nos déplacements. C’est le cas des Balades de Sixa ou de nos articles sur la visite d’une ville (exemple Comme un Lyon)….

Trouver des sites d’escalade et les cotations des voies, se renseigner sur les via ferrata, les sommets et les rando.. .
En pleine visite, nouvelles recherches sur les bâtiments qui nous entourent, sur les lieux insolites à voir autour de nous, sur les petits restaurant pas chers qui valent le déplacement…
Et puis le soir, pour suivre un peu l’actu sur le net, surfer (inutilement ou pas) sur les réseaux sociaux… parfois regarder un film en ligne avec les enfants…


Avec tout cela cumulé, mes 10Go de datas consommables sans dépassement de forfait à l’étranger, et bien cela ne fait pas long feu. Il m’aura fallu un peu moins de 2 semaines pour utiliser l’ensemble de mes données en itinérance lors de notre visite de l’Espagne et du Portugal.
T’es vraiment obligé de faire tout ça ?
Je vous vois venir, la gestion de nos réseaux sociaux, la publication de photos, peuvent paraitre pour des préoccupations de « M’as-tu vu », mais la consommation d’internet ne s’arrête pas là. En plus des recherches GPS, des itinéraires ou de la préparation de nos visites, s’ajoute toute une partie de vie connectée subie. Pour payer les péages de certaines autoroutes, il faut se connecter. Que cela soit en Angleterre ou au Portugal. Idem pour la vignette en Hongrie. Le passage de certains ponts en Angleterre, le parking de certains aéroports ne se font désormais plus que par internet. Sans parler des multiples démarches françaises, qui, de plus en plus, ne se font que par internet.



C’est pas très Cop 21 tout ça !
Hééé… c’est pas faux. L’utilisation et la consommation de tant de datas n’est pas ce qu’il y a de mieux pour préserver notre environnement et sur ce sujet là, je ne peux rien dire pour ma défense. Je suis le premier à préférer le papier, pour les cartes, les topos… Mais quand on voyage au feeling sans destination trop précise, il n’est pas très utile d’avoir avec soi un grand volume de documents en papier. Je me souviens d’un hiver où j’avais acheté tout une série de topos d’escalade et de cartes de rando pour un trip en Italie du Sud et en Sicile. Cet hiver là, la météo était beaucoup plus favorable sur la côte Est de l’Espagne… Nous sommes finalement allés (presque) jusqu’à Allicante ( Séjour à lire ICI).


Comme nous aimons tout de même nous inscrire dans une démarche un peu low tech et le moins capitaliste possible, nous compensons comme nous le pouvons. La plupart de nos appareils électroniques sont issus de la filière seconde main. L’ensemble de nos téléphones portables, par exemple, viennent de sites comme Back Marcket qui est une sorte de supermarché internet où on ne trouve que des produits électroniques reconditionnés. C’est le cas aussi de notre caméra de sport, de notre ancienne glacière…
C’est quoi ton packtage de voyage alors ?
Nous n’avons pas un équipement de fou en comparaison de certains blogueurs de voyage ou professionnels du reportage en van. Mais nous gardons dans nos tirroirs suffisamment pour nous faire plaisir avec de belles prises de photos ou de vidéos quand l’occasion se présente. Sur les premiers longs voyages, nos photos étaient prises avec un simple smartphone. Sur le moment, cela allait. Puis avec le temps, les limites de ces appareils se sont fait sentir, surtout pour les photos de nuit, le manque de profondeur ou de champs sur les photos nature. Depuis que nous voyageons avec Arno nous avons élaboré un petit pack qui ne prend (presque) pas de place et qui nous suffit pour le moment.
Petit tour du propriétaire :
- Nikon D3400 – boitier photo reflex
- Sigma Art 17-50mm f/2.8 EX DC OS HSM – Objectif avec monture Nikon
- Osmos Action Cam – Caméra de sport
- Osmaos Pockt 2 – Caméra nacelle 3 axes
- Rode SMARTLAV+ – Micro d’ambiance filaire
Avec cela s’ajoutent quelques petits accessoires de fixation, de trépieds et autres supports comme un trépied petite perchette, un tripode à pied souple et un support b-grip UNO pour sangle de sac à dos.
Et que faire avec ces photos et ces vidéos ?
Pour ce qui est de la post production des vidéos ou le traitement des images, j’évolue sur une suite Adobe avec Abonnement. Adobe Première Pro pour le montage des vidéos de notre chaine Youtube. Adobe Photoshop et Lightroom pour la gestion des images et des photos. Même si nous ne retouchons pas grand grand-chose si ce n’est les ombres, les contrastes, l’exposition… Je n’en suis pas à un niveau de maitrise qui me permet de transformer du tout au tout une photo… et ce n’est d’ailleurs pas ce que nous voulons traduire de nos voyages.


Tes petites applis ?
Il serait un peu long de faire la liste de toutes les applications que nous utilisons en voyage, autres que celles pour la photo. Mais essayons tout de même de faire du tri.
- Pour la route :
- Google Maps, pour trouver les itinéraires, mais aussi repérer les points touristiques qui nous auraient échapé. Avec le calque satellite, nous regardons aussi les zones qui se prêtent le mieux pour passer la nuit. La façon qu’a Maps de donner des itinéraires n’est pas toujours très intuitive… et privilégie souvent le plus court au plus rapide. Ce qui, en van, peut devenir gênant quand la route est trop étroite.
- Waze, une alternative à Google Mpas, même si je préfère tout de même Google.:
- Pour la rando ou l’escalade :
- Openrunner, nous avons une version payante de l’appli qui nous permet de profiter de calques de cartes type IGN Top 25 pour la rando en France. Nous y avons aussi ajouté des cartes suisses, italiennes et allemandes. Le fond de carte de base permet de tracer des itinéraires dans tous les pays. C’est aussi avec cette application que nous faisons nos fiches de voyages en introduction des articles de nos vacances.
- Iphigénie : comme Openrunner, il s’agit d’une application de localisation et de tracé sur fond de carte. Là aussi je préfère l’utilisation d’Openrunner que je trouve plus facile… mais là, je crois que c’est une histoire d’habitude.
- PeakFinder, est une application qui vous géolocalise et vous permet de connaitre facilement le nom des sommets qui nous entourent. L’application se targue de connaitre 950 000 sommets partout dans le monde.
- Climb Away, est une application qui regroupe des topos d’escalade et propose les lieux de pratique de l’escalade sur fond de carte Google.
- Pour les camps de base ou la vie en van:
- Park4Night, un grand classique, Site collaboratif repertoriant des lieux pour se poser en journée ou la nuit, des campings, des aires de campingcar… avec des avis, des notations et des photos.
- HomeCamper, appli qui regroupe des particuliers proposant un bout de terrain pour planter la tente ou poser une caravane, un camping car ou un van.
- FreeTaps, carte interactive qui regroupe les points d’eau, qu’elle soit potable ou non, et precisie si des utilisateurs y ont déjà consommé le précieux produit.
- Les geekeries en plus:
- VictronConnect, pour connaitre la production des panneaux solaires et l’état de la batterie auxilliaire.
- DJI Mimo, est une application servant à la gestion et l’utilisation des caméras de sport de la marque DJI
- CapCut, est une application permettant la réalisation de montage vidéo en ligne, de Giff animé ou la création de « diapo » un peu à l’image de Powerpaint.
- SnapBridge, est l’application Nikon qui permet de charger les photos en Wifi directement de son appareil photo à son téléphone.
Un espace de travail dans le van?
Oui et non ! Nous ne sommes pas des pros du voyage (en tout cas pas pour le moment). Le gros des montages vidéo se fait à la maison sur une surface pro 7 avec Première pro. Idem pour le gros de nos photos de voyage. Mais il m’arrive de traiter les photos durant les séjours… Il n’y a rien de plus désagréable que de devoir faire du tri, puis du traitement sur 3,4 ou 500 photos d’un coup.
En règle générale, sur quinze jours d’itinéraire, j’ai entre 1200 et 1500 photos brutes. Je redescends à 5 ou 600 avec suppression, puis la dernière sélection nous donne une base de 200 à 300 photos à traiter réellement par voyage. Lorsque nous écrivons un article sur l’un de nos séjours, nous en utilisons de 100 à 250. Nous sommes plus entre 40 et 80 pour un article de type tuto.
Pour en revenir à notre sujet de fond, oui et non ! Mise à part le tri et le traitement des photos, le suivi de notre parcours sur Openrunner, je n’ai pas encore réussi à écrire ou à faire des articles sur nos périples durant les voyages. Ceci s’explique aussi par le fait qu’avant aujourd’hui et le périple de Sophie en Angleterre, nous ne mettions jamais de photos ou de textes en ligne sur les réseaux durant le voyage. Le tout se faisait systématiquement à notre retour. Pourquoi? Parce que nous avons ce vieux réflexe qui dit que les voleurs potentiels sont aussi avec nous en vacances sur les réseaux sociaux.



Même si là aussi, les choses évoluent. Sophie a passé plus d’un mois et demi en Grande Bretagne pour parfaire ses connaissance dans la langue de Shakspear. Elle a suivi un cursus de formation par le biais du Cned. Elle devait se connecter presque quotidiennement pour apprendre, suivre des cours, faire des examens et autres. Le van était alors tout de même son petit bureau… en plus d’être sa cuisine, sa chambre, son salon et parfois sa buanderie… oui c’est top la vie en van outre Manche (un peu de notre périple anglais à lire ICI).




Infos utiles
Lien vers notre Instagram
Lien vers notre chaine Youtube
Lien vers notre page Facebook
Lien vers nos balades enregistrées sur Openrunner d’ArnO ou si le lien ne fonctionne pas bien ouvrez Openrunner et faites une recherche par « Auteur » en tapant Arnovoyages
Lien vers le site marchand Back Market
Lien vers notre carte interactive Google des spotnight et des Viai Ferrata que nous avons déjà effectuées (elle est cours d’élaboration et tous ne sont pas encore dessus)

Écrit par Lilian le 06/12/2022
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